Mon premier voyage en Afrique au Sénégal.
Cet été, j’ai décidé de partir au Sénégal. Pour la première fois de ma vie, j’allais mettre le pied sur le continent Africain ! Arrivée en avion aux alentours de 3 heures du matin à l’aéroport de Dakar. Ici, c’est l’effervescence, à croire que les Sénégalais ne dorment jamais. Je comprends rapidement que les touristes sont leur principal gagne-pain et qu’ils proposent toutes sortes de services dès notre arrivée : porter les bagages, taxis, vente de cartes SIM etc…
L’agence de voyage est sur place, elle nous transporte dans un mini-bus jusqu’à l’hôtel. Il fait nuit, j’essaye de capter le maximum de choses par la fenêtre mais on y voit très peu. Par contre une chose est sûre : les routes ne sont pas plates et il est impossible de dormir. J’ai déjà l’impression de faire un safari : génial !
Arrivée à l’hôtel, tout le monde dort, sauf une étrange araignée géante devant la porte de ma chambre. C’est un crabe ! Et il y en a une dizaine d’autres qui prennent la fuite à notre arrivée.
Dès le soir même, je m’aventure dans les petites ruelles de l’hôtel : nous sommes à M’Bour, une ville de taille moyenne, assez bien peuplée, proche de la ville touristique de Saly. La plage est au bord de l’hôtel, l’eau est sombre, seul le reflet de la lune éclaire le paysage : c’est superbe. Dès le lendemain matin, nous faisons connaissance avec le personnel, tous des Sénégalais, très accueillants et très sympathiques. Ils nous donnent quelques conseils sur la vie à M’Bour et au Sénégal en général. Il y a certains vaccins à faire avant de partir, que je n’ai pas fait pour ma part, tant pis.
Je découvre la vie à M’Bour en commençant par son grand marché. Je n’ai jamais rien vu de tel. C’est immense et bondé de monde. On y trouve de tout : des fruits, des épices, de la viande, des piles, des téléphones, beaucoup de téléphones. J’ai besoin de tissus africains, un guide me mène à la baraque de son cousin qui vends des boubous, des sacs en tissus colorés et de nombreuses étoffes. La négociation des prix prend du temps mais nous finissons par nous mettre d’accord. Je suis consciente qu’il fixe naturellement ses prix “à la tête du client”. Le port de pêche est quant à lui un spectacle unique : des centaines de pêcheurs courent sur la plage pendant que les femmes trient et vendent le poisson sous les halles, non loin de là.
Le lendemain, je me rends à la capitale, Dakar. Deux bonnes heures de voiture, et pourtant ce n’est qu’à 80 kilomètres. Mais la route est mauvaise et les voitures nombreuses. Il ne faut pas faire attention à l’état et à l’allure du taxi : c’est une très vieille voiture, on y tient à 9 en se serrant bien. Ce n’est pas très confortable, il fait très chaud mais c’est ça l’Afrique ! Arrivés à Dakar, là aussi on nous aborde pour nous vendre des tonnes de trucs, heureusement les gens sont sympas, il n’est donc pas difficile de les esquiver.