Témoignage d’un voyage au Sénégal partie 2
L’excursion de la journée : l’Ile de Gorée. L’Ile aux Esclaves. Elément important et historique de la traite négrière. A visiter absolument ! C’est un bateau qui nous y emmène : de Dakar à Gorée, il faut compter une bonne demi-heure. Le temps de se préparer psychologiquement, et d’imaginer ce qui nous attend là-bas.
L’île est en fait très belle, ses ruelles sont composées de maisons colorées dans lesquelles jouent des enfants. Nous sommes bien loin de l’époque esclavagiste. Heureusement j’ai mon appareil photo, c’est vraiment très beau. Tout est à photographier ici. Et puis il y a la maison des esclaves et là c’est moins gai. On visite les cellules des esclaves, les cellules des enfants dont les “fenêtres” ne sont que de 10 centimètres de large sur 25 de haut, autant dire qu’il y fait très sombre. Le conservateur nous raconte l’histoire de l’île et de cette maison particulière. L’assemblée est silencieuse, on entend seulement des “oooh” et des “ahhh” lorsque le conservateur évoque la terrible existence et le traitement des esclaves.
Le lendemain c’est la réserve de Nianing que je découvre, avec ses animaux : singes, alligators, oiseaux tropicaux, le tout dans un cadre spacieux qui fait aussi office de résidence hôtelière. Sur le bord de la route, je ramasse même un petit caméléon.
L’un de mes plus beaux souvenirs au Sénégal restera certainement la visite des villages africains des terres de l’arrière-pays, loin du tourisme, dans l’Afrique pure…et dure. Une bonne heure de 4×4 pour arriver au coeur d’un village typiquement africain au milieu de nulle part. C’est magnifique. On nous invite à entrer dans le village. Celui-ci est composé de plusieurs cases installée autour de la case du chef du village, le père des enfants. Les cases autour sont celles de ses différentes femmes. Le Sénégal est un pays où la polygamie est chose courante, il n’y a donc rien de choquant, cela fait partie des coutumes et de la culture locale.
On nous explique comment s’organise la vie au village. On entre dans les cases et on s’assoie dans la “cuisine”. C’est très propre pour une maison dont le sol est fait uniquement de terre et de sable. Apparemment les Sénégalaises veillent rigoureusement à l’entretien de leur case. Les enfants sont très touchants, souriants et sociables. Ils nous demandent : “comment tu t’appelles?”. Puis, nous sommes conviés à une danse tribale locale, les hommes, puis les femmes. Les enfants nous observent et rient. Un moment très convivial que je n’oublierai jamais.
Si vous souhaitez trouver le bonheur dans un pays étranger, je vous conseille le Sénégal.